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Pourquoi les banques suisses ne proposent pas les mêmes montants de crédit ?

Pourquoi les banques suisses ne proposent pas les mêmes montants de crédit ?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les montants de crédit offerts par les banques suisses varient autant ? Qu'est-ce qui explique ces différences dans les offres de crédit d'une banque à l'autre, alors qu'elles opèrent toutes sous le même cadre réglementaire ? Voici quelques raisons clés :

  • Politiques de risque variées : Chaque banque établit ses propres objectifs en termes de volume de crédits, de bénéfices, et de pertes acceptables. Ces objectifs influencent directement les décisions d'octroi de crédit.
  • Modèles d'évaluation des risques : Les banques utilisent différents modèles pour évaluer et limiter les risques, ce qui entraîne des variations dans les montants de crédit proposés.
  • Interprétation de la loi : Bien que toutes les banques soient soumises à la même loi sur le crédit à la consommation (LCC), leur interprétation et application de cette loi peuvent différer.
  • Automatisation et décisions manuelles : La majorité des décisions de crédit sont automatisées, mais certains cas nécessitent une intervention manuelle, conduisant à des variations dans les décisions.
  • Restrictions sur certains profils de clients : Certains profils d'emprunteurs, comme les rentiers AVS, les rentiers AI, et les détenteurs de permis G, peuvent avoir un accès limité au crédit.

Dans cet article, découvrez comment ces éléments influencent les offres de crédit des banques suisses et comment un courtier en crédit peut vous aider à naviguer dans ce paysage complexe.

Vous comprendrez également comment ces éléments peuvent affecter votre demande de financement et pourquoi il est essentiel de bien connaître ces aspects pour obtenir votre prêt personnel.

Une politique de risque propre à chaque banque

Chaque banque se fixe des objectifs en termes de volume de crédits, de bénéfices et de pertes sur les crédits accordés. Oui les pertes sont assumées et font bien partie des objectifs fixés. Les banques sont libres de déterminer leur politique de risque

Chaque institution établit ainsi sa propre politique de risque, et de décider, à qui et dans quelles conditions, elles accordent un financement.

Cette politique guide les décisions sur l'octroi de crédits, les montants prêtés et les conditions appliquées, permettant ainsi de maintenir un équilibre entre rentabilité et sécurité financière. Elle inclut ainsi des stratégies pour identifier, évaluer et contrôler les différents types de risques, comme le risque de crédit et le risque opérationnel.

Le risque de crédit

Le risque de crédit se manifeste lorsque les emprunteurs ne parviennent plus à rembourser leurs mensualités conformément au contrat de crédit, entraînant ainsi des pertes financières pour la banque. Cela peut se produire en raison de difficultés financières, de perte d'emploi, de mauvaise gestion des finances personnelles ou de surendettement.

On parle de défaut de paiement partiel ou total.

Les banques enregistrent alors des pertes directes qui incluent le montant du crédit non remboursé et les intérêts non perçus, auxquelles se rajoutent des coûts liés aux procédures de recouvrement (mise en poursuite par exemple).

Pour limiter l'impact financier de ce risque, les banques utilisent des modèles mathématiques de mesure du risque (scoring), qui ont pour objectif d'évaluer la probabilité de survenance du risque de crédit. Parmi les plus courants, les modèles de probabilité de défaut (PD) et les modèles internes de scorecard.

Modèle interne de scorecard

Le modèle de scorecard interne est utilisé pour évaluer le risque de crédit des clients en attribuant un score à chaque emprunteur en fonction de ses données.

Ces données sont constituées par une série de variables pondérées, comme

  • Des éléments financiers (revenus, dettes, stabilité de l'emploi, capacité de crédit)
  • Des comportements (historique de paiement, utilisation du crédit, ZEK, CRIF, Intrum, Creditreform)
  • Données démographiques (âge, situation de famille).

Le résultat est un score numérique.

Ce score est utilisé pour la prise de décision en matière de crédit, y compris l'approbation de prêts, la fixation des conditions de prêt (taux d'intérêt, durées), et la fixation du montant de crédit. L'importance que chaque banque attribue à chaque variable est différente et, même en utilisant le même modèle, les résultats peuvent varier !

Le risque opérationnel

Le risque opérationnel des banques englobe le risque de pertes liées aux fraudes auxquelles elles doivent faire face, aux erreurs et défauts de processus et systèmes pouvant engendrer l'annulation des contrats de crédit ou impacter la réputation de l'établissement.

Les banques utilisent différents modèles, parmi lesquels notamment, le modèle de distribution des pertes (LDA) qui utilise des données historiques sur les pertes opérationnelles pour estimer la distribution future des pertes. Les pertes sont analysées par catégorie d'événements (fraude, erreurs de traitement, etc.).

Il existe des risques opérationnels lors de l'octroi d'un crédit a la consommation

Le risque de fraude en particulier est très difficile à maîtriser, et est en particulier majoré pour les nouveaux emprunteurs, ou pour les emprunteurs ayant peu d'attaches en Suisse (permis B, permis G). Ainsi les détenteurs de permis B, par exemple, ne peuvent en général pas obtenir de crédit avant de résider un an en Suisse.

Ainsi, si les banques suisses ne proposent pas les mêmes montants de crédit, c'est en grande partie parce qu'elles n'ont pas les mêmes politiques d'exposition au risque d'une part et d'autre part parce qu'elles utilisent des modèles d'évaluation et de limitation des risques différents.

Une application différenciée dela loi sur le crédit à la consommation

Les établissements de crédits et banques en Suisse sont soumis au même cadre réglementaire. Ce dernier est établi par la loi fédérale sur le crédit à la consommation (LCC) et vise avant tout à protéger l'emprunteur face au risque de surendettement.

Bien que la loi sur le crédit à la consommation soit la même pour toutes les banques en Suisse, elles ne l'appliquent pas exactement de la même manière.

Pourquoi cette différence ? La réponse réside dans l'interprétation différenciées de la LCC par chaque banque et notamment dans le calcul de la capacité de crédit. Les banques ont une approche plus ou moins restrictive, notamment dans l'évaluation des frais professionnels ou, la prise en compte de forfaits minimum de frais de logement (CHF 800.- min à la Banque Migros par exemple) pour limiter leur niveau de risque.

Une automatisation partielle des decisions

Les banques et établissements de crédit en Suisse ont largement automatisé leurs processus de décisions depuis une vingtaine d'année et sont parvenus ainsi à optimiser leurs modèles de gestion des risques. Elles parviennent aujourd'hui à limiter le taux de défaut de leurs créances à moins de 2%.

Si cette automatisation constitue la majorité des décision rendues, environ 5 à 10% des décisions demeurent manuelles et sont traitées par une équipe du département de gestion des risques.

Ce sont en général les dossiers de demandes de crédit qui concernent des montants d'engagement importants ou qui dérogent aux limites fixées pour certains segments de clients à risque majoré (indépendants, permis B, permis G) qui nécessiteront une décision manuelle.

Dans le cas de décisions manuelles, les décisions rendues sont parfois très aléatoires et les décisions rendues pour un même profil de dossier peut parfois varier dans la même banque !

Des restrictions sur certains profils de clients

Nous l'avons vu la LCC protège les emprunteurs mais permet également aux banques de choisir à qui elles prêtent. Certains profils d'emprunteurs, comme les rentiers AVS, les rentiers AI, les détenteurs de permis G ont un accès très limité au crédit car la majorité des établissements refuseront leurs dossiers.

Pour ces 3 derniers profils, seule la BANK-now offre actuellement une solution de financement et selon certains critères d'âge (max. 70 ans à la fin du crédit), de types de rentes (pas de prestations complémentaires) ou de durée de détention du permis (permis G dès 3 ans).

Les indépendants sont également concernés et n'obtiendront ainsi pas de financement auprès de Bob Money.

L'expertise Credial

L'équipe Credial se tient à votre disposition pour toute question concernant le calcul de votre capacité de crédit privé et l'évaluation de votre dossier sans engagement.

N'hésitez pas à utiliser notre calculateur de crédit pour estimer votre capacité de financement ou à prendre rendez-vous pour un entretien conseil.

Un courtier en crédit simplifie votre accès au crédit

Les politiques de risque et les modèles d'évaluation utilisés par les banques sont des informations confidentielles, ce qui complique la tâche des emprunteurs en recherche d'une solution de financement.

Certaines informations demeurent cependant publiques comme le montant maximal de crédit, qui un premier indicateur de tolérance au risque de chaque banque. Celui-ci varie de CHF 70'000 à CHF 250'000 sur le marché du crédit à la consommation en Suisse.

Le rôle du courtier en crédit à la consommation est de connaître et de comprendre les politiques de risque des banques et de sélectionner les établissements financiers les plus aptes à répondre favorablement à leur demande de crédit. Grâce à sa connaissance des politiques de risque des banques, le courtier peut également identifier les dossiers qui seront sûrement refusés, évitant ainsi l'enregistrement d'un refus inutile à la ZEK, qui serait conservé pendant deux ans.

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